« Aujourd’hui, à l’école, il y a un nouveau. Il s’appelle Sam. »
Toujours vêtu d’un pull vert, ce Sam n’est pas du genre à se mêler aux jeux des autres. Forcément, il intrigue. Qui peut préférer regarder les nuages à jouer à l’épervier ? Archibald décide de lui donner sa chance. Et Sam lui prête son regard : dans un nuage, il voit un dragon ; dans une toupie, un cyclone. Or il suffit que Sam soit malade une semaine pour qu’Archibald perçoive l’absence criante de ce point vert dans la cour. À son retour, c’est l’amitié scellée, entre deux enfants résolument différents.
En ce temps là, dans ce village là, il y avait Fati et aussi Issa. Un matin comme les autres, ils partirent pêcher dans le grand marigot, Issa devant et Fati, qui était aveugle, marchant dans ses pas. Or ce jour là, la petite fille pêcha un poisson, sûrement un génie, qui allait changer sa vie.
Dans le village de « la rivière sortilège », tous les enfants ayant des traits d’animaux à la naissance devaient être conduits au coeur d’une forêt appelée : « La forêt des enfants totems », on raconte alors qu’ils se transformaient en animal avant de disparaître pour toujours. Un jour, une petite fille vint au monde avec des yeux de chat. Elle fut rejetée du village et emmenée dans la forêt par sa mère. Mais le destin de cette innocente allait suivre une toute autre voie…
Léa ressemble beaucoup à son oncle, le papa de Nana, bien plus que Nana, dont la maman est africaine. Tout le monde prend Léa pour sa fille. Nana en est très contrariée. Elle adore sa petite cousine mais c’est elle la fille de son papa!
Tamina est triste car elle ne comprend pas pourquoi elle n’a pas, comme les autres enfants, la peau claire des matins d’hiver. Elle confie son chagrin au buisson de laurier-tin. A deux pas de là, le merle curieux entend tout. Il en parle à la pie qui le répète au geai, le geai au choucas… Qui connaît le secret de la couleur de Tamina ?